Archives par mot-clé : Carl von Ossietzky

3.7.2. Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme

Le Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme se veut un mouvement de masse pacifiste et antifasciste. Fondé à Paris en 1934 lors du Congrès mondial des femmes, il est composé de sections nationales ; la section française semble être la plus importante en termes d’adhérentes (200 000 adhérentes) et d’action. Sa présidente est Gabrielle Duchêne (1870-1954). Proche du communisme sans le revendiquer clairement, le mouvement émerge dans la lignée du Mouvement Amsterdam-Pleyel. Il prend parfois le nom de Rassemblement mondial des femmes. Le Comité d’initiative féminin pour la défense de la paix est une composante du Comité mondial. Il s’engage en faveur du Front Populaire en France, et soutient la guerre des républicains espagnols. Il est finalement dissous en octobre 1939.

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3.7.4. Comité de vigilance des intellectuels antifascistes

Le Comité de vigilance des intellectuels antifascistes est une organisation politique française fondée en mars 1934, qui regroupe principalement des intellectuels engagés contre la montée du fascisme. Fondé en réaction aux violences antiparlementaires du 6 février 1934, le CVIA est marqué par trois figures emblématiques qui le dirigent : Paul Rivet (1876-1958), le philosophe Alain (1868-1951) et Paul Langevin (1872-1946). Ses activités déclinent considérablement à partir de 1936, après une scission entre pacifistes intégraux et antifascistes résolus à faire front face à Hitler.

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3.15.1. La Ligue des Droits de l’Homme

Fondée en 1898 par Ludovic Trarieux (1840-1904) en pleine Affaire Dreyfus, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) est une association visant à l’observation et la défense des droits de l’homme en France, dans tous les domaines de la vie publique. Elle rejoint l’Union sacrée en 1914 mais poursuit néanmoins son œuvre de défense des droits individuels (censure, soldats fusillés, etc.) durant tout le conflit. Une minorité plutôt pacifiste se forme en son sein, qui critique le Traité de Versailles. Le président de la LDH est Ferdinand Buisson (1841-1932) de 1914 à 1926, et Henri Guernut (1876-1943), le secrétaire général de 1912 à 1932. Émile Kahn (1876-1958) lui succède et reste à ce poste jusqu’en 1953, date à laquelle il est élu président.

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