Continuer la lecture de 1.2.1. Première conférence de La Haye, 1899
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1.2.2. Deuxième conférence de La Haye, 1907
1.2.3. Troisième conférence de La Haye (projet), 1915
1.3.1. L’Union interparlementaire
L’Union interparlementaire (UIP), créée en 1889, est une organisation mondiale des parlements des États souverains dont le but est de promouvoir la paix et le principe de l’arbitrage international. Elle a été co-fondée par Frédéric Passy (1822-1912), député français, et William Randal Cremer (1828-1908), député britannique. Son siège est à Berne, elle regroupe des parlementaires du monde entier soucieux de promouvoir la paix dans les relations internationales, notamment par la généralisation de la procédure de l’arbitrage international. Le groupe français est présidé par Émile Labiche. En juillet 1910, le groupe français fusionne avec le Groupe parlementaire français de l’arbitrage international.
Continuer la lecture de 1.3.1. L’Union interparlementaire1.3.2. Le Bureau international de la Paix (Berne)
Le Bureau international de la Paix (BIP) (International Peace Bureau, IPB), qui existe toujours, est la plus ancienne organisation internationale pour la paix. Il a été fondé à Rome en 1891, à l’issue du IIIe Congrès universel pour la Paix, sous le nom de Bureau international permanent de la Paix. Établi à Berne comme bureau central et organe exécutif de l’Union internationale des sociétés de paix, la plupart des organisations pacifistes ou sympathisantes de la cause de la paix lui étaient affiliées. Le Bureau a été récompensé en 1910 par le prix Nobel de la paix, mais la Grande Guerre a porté un coup dur à ses activités. Il ne parvient pas à garder après-guerre la même position prépondérante parmi les organisations et institutions internationales.
Continuer la lecture de 1.3.2. Le Bureau international de la Paix (Berne)1.4.1. Ligue internationale de la paix et de la liberté
La Ligue internationale de la paix et de la liberté a été fondée en 1867 à Genève, sous le patronage de Garibaldi, Victor Hugo et Charles Lemonnier. Ses bureaux se trouvent à Berne, en Suisse. Elle se donne pour but l’organisation de la paix par la liberté et la justice. Elle a d’abord été présidée par Charles Lemonnier, puis à partir de 1891 par Émile Arnaud. La Ligue édite le journal Les États-Unis d’Europe. Elle ne doit pas être confondue avec la Ligue internationale et permanente de la paix de Frédéric Passy, fondée elle aussi en 1867, mais à Paris.
Continuer la lecture de 1.4.1. Ligue internationale de la paix et de la liberté1.4.2. La Conciliation internationale
Association fondée en 1905 et présidée par Paul d’Estournelles de Constant (Prix Nobel de la paix, 1909). Poursuivant la même œuvre de mobilisation en faveur de la paix que le Groupe parlementaire français de l’arbitrage international fondé lui aussi par Paul d’Estournelles de Constant, la Société de Conciliation internationale en est pourtant indépendante et distincte. Sa devise est Pro patria per orbis concordiam. Cette société dispose de nombreuses sections nationales à l’étranger.
Continuer la lecture de 1.4.2. La Conciliation internationale1.4.3. Pacifisto – Société internationale espérantiste pour la paix
Fondée en 1905 par Gaston Moch à Paris, la Société internationale espérantiste pour la paix milite pour la défense de la paix à travers la diffusion de l’esperanto. Gaston Moch fonde en même temps la revue Espero pacifista (L’Espoir pacifiste).
Continuer la lecture de 1.4.3. Pacifisto – Société internationale espérantiste pour la paix1.4.5. Verband für internationale Verständigung (Fédération pour la conciliation internationale )
Fondé en 1911 par Ottfried Nippold et Alfred Hermann Fried, le Verband für internationale Verständigung est une association pacifiste allemande qui promeut l’entente entre les pays et l’éducation de la jeunesse à la paix. Elle rejoint le mouvement de conciliation internationale fondée par d’Estournelles de Constant. Elle compte de nombreux juristes parmi ses membres, dont son président Emmanuel Ritter von Ullmann, Ottfried Nippold ou encore Walther Schücking. Elle tisse de nombreuses relations avec les associations étrangères et acquiert à ce titre une certaine renommée dans les milieux pacifistes internationalistes. Elle est dissoute en 1926.
Continuer la lecture de 1.4.5. Verband für internationale Verständigung (Fédération pour la conciliation internationale )1.5.1. Allemagne
1.5.3. Autriche-Hongrie
1.5.5. France
1.5.5.1. Société française des amis de la paix (puis Société française pour l’arbitrage entre nations)
1.5.5.2. Association de la paix par le droit
1.5.5.3. Bureau français de la Paix
1.5.5.4. Délégation permanente des sociétés françaises de la paix
1.5.5.5. Congrès nationaux de la Paix
Continuer la lecture de 1.5.5. France
1.5.6. Grande-Bretagne
1.6.2. Émile Arnaud
Émile Arnaud (1864-1921), notaire, est un militant pacifiste, auteur notamment du Code international public (1901). En 1891, il devient président de la Ligue internationale de la paix et de la liberté, après le décès de Charles Lemonnier (1806-1891).
Continuer la lecture de 1.6.2. Émile Arnaud1.6.3. Léon Bourgeois
Avocat et homme politique français membre du Parti radical, représentant du pacifisme juridique, Léon Bourgeois (1851-1925) milite en faveur de l’arbitrage pour le règlement des conflits internationaux. Il conduit notamment la délégation française à la Ière conférence de La Haye de 1899. Lauréat en 1920 du prix Nobel de la paix, il dirige la délégation française à la Société des Nations de 1920 à sa mort.
Continuer la lecture de 1.6.3. Léon Bourgeois1.6.4. Paul d’Estournelles de Constant
Ancien diplomate, député puis sénateur de la Sarthe inscrit au groupe de l’Union républicaine, Paul d’Estournelles de Constant (1852-1924) œuvre activement au service de l’arbitrage international. Il fonde au mois de mars 1903 le Groupe parlementaire français de l’arbitrage international, qui compte de nombreux sénateurs et députés à la veille de la Première Guerre mondiale. En 1905, il fonde également l’association Conciliation internationale, promouvant également l’arbitrage entre les nations. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1909.
Continuer la lecture de 1.6.4. Paul d’Estournelles de Constant1.6.5. Alfred Hermann Fried
Journaliste autrichien, Alfred Hermann Fried (1864-1921) milite très activement pour les idées pacifistes. Fondateur de la revue pacifiste Die Friedens-Warte (1899) et de l’Union internationale de la presse pour la paix (1909), il anime conjointement avec Bertha von Suttner (1843-1914) les mouvements de la paix autrichiens et allemands. Il s’exile en Suisse pendant la Première Guerre mondiale où il poursuit ses activités de promotion de la paix. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1911.
Continuer la lecture de 1.6.5. Alfred Hermann Fried1.6.6. Lucien Le Foyer
Avocat français, député de la gauche radicale, Lucien Le Foyer (1872-1952) œuvre longtemps en faveur de la paix : secrétaire du comité exécutif du Parti radical, il est également secrétaire général puis président de la Délégation permanente des sociétés françaises de la paix.
Continuer la lecture de 1.6.6. Lucien Le Foyer1.6.7. Gaston Moch
Polytechnicien français, Gaston Moch (1859-1935) quitte l’armée pour se consacrer à son engagement pacifiste et espérantiste. Très actif dans la propagande pacifiste, il prône notamment un rapprochement franco-allemand. Il préside l’Institut international de la paix (Monaco, 1903) et fonde ensuite en 1905 à Paris la Société internationale espérantiste pour la paix.
Continuer la lecture de 1.6.7. Gaston Moch1.6.8. Nicholas Murray Butler
Universitaire (président de l’Université Columbia de New York) et homme politique américain, Nicholas Murray Butler (1862-1947) œuvre durablement pour la paix, en militant pour l’entente internationale notamment grâce à ses nombreux contacts à l’étranger. Il est le président de la Dotation Carnegie pour la paix internationale de 1925 à 1945. Il est également lauréat du prix Nobel de la paix en 1931.
Continuer la lecture de 1.6.8. Nicholas Murray Butler1.6.9. Frédéric Passy
Frédéric Passy (1822-1912) a été membre de l’Institut et député français. Militant pacifiste actif, il a également participé à la diffusion d’idées féministes. Il fonde en 1867 la Ligue internationale et permanente de la paix, qui prend en 1889 le nom de Société française pour l’arbitrage entre nations. Avec le député britannique William Randal Cremer (1828-1908), il fonde l’Union interparlementaire en 1889 qui facilite le rapprochement entre la France et l’Angleterre. En 1901, il reçoit le premier prix Nobel de la paix avec Henri Dunant (1828-1910), le fondateur de la Croix-Rouge.
L’Association de la Paix par le droit et la Dotation Carnegie ont fait don de sa bibliothèque à La contemporaine en octobre 1930 (don n° 21908).
1.6.10. Ludwig Quidde
Historien, pacifiste et homme politique allemand, Ludwig Quidde (1858-1941) s’engage à la fin du XXe siècle contre le militarisme allemand et en faveur de la propagande pour la paix. Membre de la Deutsche Friedensgesellschaft à partir de 1894, il en devient le président à la veille de la Première Guerre mondiale. À la tête de la délégation allemande lors des Congrès universels de la Paix, c’est grâce à lui que le XVIe Congrès universel de la Paix de 1907 s’est tenu à Munich. Lauréat du prix Nobel de la paix en 1927, il est contraint à l’exil en 1933 à l’arrivée de Hitler au pouvoir.
Continuer la lecture de 1.6.10. Ludwig Quidde1.6.11. Jules Prudhommeaux
Professeur agrégé d’histoire, docteur ès lettres, professeur au Collège libre des sciences sociales, Jules Prudhommeaux (1869-1950) est un militant pacifiste et coopérateur. Co-fondateur de la Société des jeunes amis de la paix, marié à la nièce de Jean-Baptiste Godin (1817-1888), directeur-fondateur du Familistère de Guise, d’influence fouriériste, il est le secrétaire général du Centre européen de la Dotation Carnegie.
Son fils a fait don le 12 novembre 1951 (don n° 42057) de ses archives.
Pour consulter l’inventaire complet du fonds, cliquer ici.
1.6.12. Charles Richet
Physiologiste français, prix Nobel de médecine (1913), Charles Richet (1850-1935) est également un militant pacifiste engagé en faveur de l’arbitrage international. Il préside notamment la Délégation permanente des sociétés françaises de la paix.
Continuer la lecture de 1.6.12. Charles Richet1.6.13. Théodore Ruyssen
Agrégé de philosophie français, Théodore Ruyssen (1868-1967) est un militant pacifiste actif. Il cofonde en 1887 l’association La paix par le droit dont il devient le président de 1897 à 1948. Durant l’entre-deux-guerres, il milite pour la Société des Nations et poursuit la propagande en faveur de la paix et de l’éducation à la paix.
Continuer la lecture de 1.6.13. Théodore Ruyssen1.6.14. Bertha von Suttner
Pacifiste autrichienne très engagée, la baronne Bertha von Suttner (1843-1914) se fait notamment connaître grâce à son roman pacifiste Die Waffen nieder ! (1889). Conjointement avec Alfred Hermann Fried (1864-1921), elle fonde la Österreichische Gesellschaft der Friedensfreunde (1891) et la Deutsche Friedensgesellschaft (1892). Elle est également la vice-présidente du Bureau international de la Paix de 1892 à 1914. Elle est enfin la première femme à recevoir le prix Nobel de la paix en 1905.
Continuer la lecture de 1.6.14. Bertha von Suttner1.7.2. Les éducateurs et la jeunesse
1.7.3. Les juristes internationalistes
1.7.4. Les Églises
1.8.1. Ouvrages
1.8.2. Collections d’ouvrages
2.1.1. L’Union interparlementaire
L’Union interparlementaire (UIP), créée en 1889, est une organisation mondiale des parlements des États souverains dont le but est de promouvoir la paix et le principe de l’arbitrage international. Elle a été cofondée par Frédéric Passy (1822-1912), député français, et William Randal Cremer (1828-1908), député britannique. Son siège est à Berne. Elle regroupe des parlementaires du monde entier soucieux de promouvoir la paix dans les relations internationales, notamment par la généralisation de la procédure de l’arbitrage international. Le groupe français est présidé par Émile Labiche. En juillet 1910, le groupe français de l’Union interparlementaire fusionne avec le Groupe parlementaire français de l’arbitrage international.
Continuer la lecture de 2.1.1. L’Union interparlementaire2.1.2. Le Bureau international de la Paix (Berne)
Le Bureau international de la Paix (BIP) (International Peace Bureau, IPB), qui existe toujours, est la plus ancienne organisation internationale pour la paix. Il a été fondé à Rome en 1891, à l’issue du IIIe Congrès universel de la Paix, sous le nom de Bureau international permanent de la Paix. Établi à Berne comme bureau central et organe exécutif de l’Union internationale des sociétés de paix, la plupart des organisations pacifistes ou sympathisantes de la cause de la paix lui sont affiliées. Le Bureau a été récompensé en 1910 par le prix Nobel de la paix, mais la Grande Guerre a porté un coup dur à ses activités. Il ne parvient pas à garder après-guerre la même position prépondérante parmi les organisations et institutions internationales.
Continuer la lecture de 2.1.2. Le Bureau international de la Paix (Berne)2.1.3. L’Institut international de la paix (Monaco)
Fondé en 1903 par le prince Albert Ier, à la suite du XIe Congrès universel de la Paix, l’Institut international de la paix a son siège à Monaco. Il est principalement actif dans le domaine de la propagande pacifiste. Il est dissout en 1924.
Continuer la lecture de 2.1.3. L’Institut international de la paix (Monaco)2.1.4. Le Centre européen de la Dotation Carnegie (Paris)
Fondé en 1912 à Paris, le Centre européen de la Dotation Carnegie est le relai en Europe de la Dotation Carnegie pour la paix internationale (Carnegie Endowment for international Peace en anglais), fondée aux États-Unis en 1910 par l’industriel et philanthrope Andrew Carnegie (1835-1919).
Continuer la lecture de 2.1.4. Le Centre européen de la Dotation Carnegie (Paris)2.3.1. Organisation centrale internationale pour une paix durable
Fondée à La Haye en avril 1915, l’Organisation centrale internationale pour une paix durable est un rassemblement militant en faveur d’une société internationale juridiquement organisée. Elle est très active durant la Première Guerre mondiale.
Continuer la lecture de 2.3.1. Organisation centrale internationale pour une paix durable2.3.2. League to Enforce Peace
Fondée à Philadelphie, aux États-Unis, en juin 1915, la League to Enforce Peace rassemble des membres américains militant en faveur d’une société internationale juridiquement organisée. Elle participe notamment à la promotion de l’idée de Société des Nations émise par le président Wilson. Après la création de la Société des Nations, elle s’appliquera à faire de la propagande en faveur de l’adhésion des États-Unis à la SdN. Elle est finalement dissoute en 1923.
Continuer la lecture de 2.3.2. League to Enforce Peace2.3.3. League of Nations Society
Fondée en Grande-Bretagne en 1915, la League of Nations Society est un groupe militant menant campagne durant la Première Guerre mondiale pour l’établissement d’une organisation internationale des nations afin d’éviter les conflits armés. Le soutien du président américain Wilson à l’idée de Société des Nations renforce le poids de ce groupe. Il fusionne en octobre 1918 avec la League of Free Nations Association pour former la League of Nations Union.
Continuer la lecture de 2.3.3. League of Nations Society2.3.4. League of Free Nations Association (GB)
Créée en juillet 1918 en Grande-Bretagne, la League of Free Nations Association promeut elle aussi l’idée d’une organisation internationale des nations. Mais contrairement à la League of Nations Society, ses membres sont d’avis de ne pas attendre la fin de la guerre et de fonder cette organisation entre les Alliés seulement. Elle fusionne avec la League of Nations Society en octobre 1918.
Elle ne doit pas être confondue avec la League of Free Nations Association, fondée très peu de temps après aux États-Unis.
2.3.5. League of Nations Union
Fondée en octobre 1918, à partir de la fusion de la League of Nations Society et de la League of Free Nations Association, la League of Nations Union promeut l’idée de Société des Nations afin de garantir la paix permanente entre les nations et la sécurité collective. Son premier président est Edward Grey. Elle devient rapidement un mouvement très influent au Royaume-Uni, comptant au milieu des années 1920 environ 250 000 membres. Les crises qui marquent la fin des années 1930 amènent cependant son déclin. Elle est remplacée en 1945 par la United Nations Organisation.
Continuer la lecture de 2.3.5. League of Nations Union